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Viconia | Guide général | Aérie |
La seule condition pour obtenir cette romance, c'est bien sûr d'avoir dans le groupe Aérie et Haer'Dalis en même temps. Elle commence dès que vous avez intégré le deuxième personnage de ce couple dans le groupe. Si vous n'avez pas de romance en cours avec Aérie (c'est -à-dire si elle est fichue ou si vous avez un PJ féminin), elle se déroulera tranquillement, en ne suivant pas les dialogues LT=13, 15 et 17. J'ai testé un certain nombre de possibilités, et j'ai écris le reste au vu des variables du jeu auxquelles j'ai eu accès. Mais il est possible que je me sois trompée dans certains cas. Vos expériences seront les bienvenues, que ce soit pour confirmer ou pour infirmer ce que j'écris. Les dialogues Haer'Dalis/Aérie se produisent environt toutes les 55 minutes réelles de jeu, avec ou sans pause. Remarque : J'ai repris le choix d'Extremist de noter les niveaux de dialogues en nombre impair, bien que la machine travaille en nombre pair à mon avis. J'ai donc ôté un point à chaque niveau de dialogue. |
LT=1 HAER'DALIS : Ton coeur est lourd et triste, ma colombe éprouvée ? Et ton regard erre, je le devine, dans des lieux sombres et solennels que les autres ne peuvent discerner. Prends garde, Aerie, qu'ils ne te retiennent à jamais... (HAERDA67) AERIE : Vraiment, ce... ce n'est rien, Haer'dalis. Je repensais simplement à l'époque où j'avais encore mes... mes ailes. Cette pensée torture mon âme, comprenez-moi... (AERIE74) HAER'DALIS : Je comprends ton trouble, ma colombe. AERIE : Vraiment ? Je... ne voudrais pas vous offenser, Haer'dalis, mais je trouve cela difficile à croire, si vous n'avez jamais volé. HAER'DALIS : Ah, mais c'est qu'on ne vole pas qu'avec des ailes, mon papillon. Rester terre-à-terre, c'est se laisser envahir par une douce agonie. Ma chute n'est pas le tout, colombe, J'en ai supporté la douleur, Mais plonger le regard sur les rivages du paradis En restant prisonnier des plaines obscures de l'enfer Torturé par le doux souvenir d'avoir autrefois escaladé ces hauteurs infinies Est une peine que je ne saurais exprimer. AERIE : Ce... c'était tout a fait charmant, Haer'dalis. HAER'DALIS : Ce ne sont que de simples mots, colombe, mais pour le barde éperdu que je suis, ressentir ne serait-ce qu'une fraction de ta douleur est un brisement de coeur. Sois assurée de ma profonde sympathie, douce Aerie. AERIE : Je... je vous remercie. |
LT=3 HAER'DALIS : Suis-je dans l'erreur, colombe de mon coeur, ou bien ai-je vraiment entendu une pensée perler de tes sublimes lèvres évoquant ton aspiration au magnifique art dramatique ? (HAERDA68) AERIE : Oh... vous vous moquerez certainement de moi après un tel aveu. (AERIE75) HAER'DALIS : Jamais je ne pourrais m'y résoudre, douce colombe. Ma fière et sinistre nature m'en empêche. L'art dramatique est une profession de foi et je suis prisonnier de sa beauté et sa grandeur. AERIE : Vous me flattez, là, Haer'dalis. Mais... oui, ma mère me disait toujours que je ferais une bonne actrice. Je... je m'imaginais souvent virevolter sur la grande scène de Faenya-dail... C'est un rêve futile, maintenant, je suppose. Ma mère est loin derrière moi et elle me croit sûrement morte. HAER'DALIS : Mais ton rêve doit rester puissant, Aerie. Je discerne au fond de tes jolis yeux le reflet d'un immense talent, oiseau de bon augure qui plane sur tes futures grandes interprétations sur la scène. AERIE : Oh, j'en doute, vraiment. HAER'DALIS : Ne sois donc pas si sévère avec toi-même, ce moineau te prendra sous son aile et t'enseignera les mots secrets adéquats à la puissance de ta poignante beauté. AERIE : Vous êtes aussi drôle qu'étrange, Haer'dalis... mais je vous remercie toutefois du compliment. |
LT=5 HAER'DALIS : J'ai longuement réfléchi, ma colombe triste, à un rôle pour ta première expérience sur les planches. Et je crois en avoir trouvé un qui te conviendra à merveille. (HAERDA69) AERIE : Oh ? Vraiment, Haer'dalis ? Et quel sera donc mon rôle ? (AERIE76) HAER'DALIS : Tu me tortures, ma douce...J'ai longuement réfléchi sur le choix du rôle, et pesant le pour et le contre de chacun d'entre eux, et je t'en ai finalement trouvé un qui devrait te convenir à merveille. C'est le rôle principal d'une pièce Sigil nommée " Tersis "...écrite, si je me souviens bien, par un tieffelin exténué touché par la grâce créatrice. Tu pourrais jouer la déesse elle-même...tombée en disgrâce et accablée par les accusations et le mépris de la foule, mais pourtant tellement imbue de grâce et de confiance. Fière et brave, elle s'avance tête haute face à ses anciens pairs et ose dénoncer l'injuste verdict de puissances supérieures ! AERIE : C'est... c'est tout à fait charmant, Haer'dalis... mais ça ne me ressemble guère. HAER'DALIS : Il en est ainsi, ma colombe triste...Tu as enduré les plus grands tourments et accompli les plus impossibles efforts...et je gagerais que tu disposes dans le coeur d'un acier qu'il te faut encore forger... AERIE : Oh, je ne crois pas que je pourrais... je ne pense vraiment que vous me connaissez mal... HAER'DALIS : Je te connais mieux que tu penses, ma colombe. Les vrais gens de théâtre se débattent à l'intérieur d'un puits d'eaux troubles qu'ils ont creusé en eux, là où personne d'autre n'ose poser le regard. Ton puits est profond, chère Aerie, n'aie pas peur d'y plonger profondément ! AERIE : Vous maniez élégamment la plume, cher barde. Bien... je pense que je vais sûrement vous décevoir, mais si vous souhaitez que j'apprenne votre pièce, je n'y vois pas d'objection. HAER'DALIS : Je ne demande rien d'autre, douce colombe...et le barde est impatient d'assister au premier acte qui commence... |
LT=7 HAER'DALIS : As-tu passé la pièce en revue, colombe endeuillée ? Alors pourquoi donc ton front se plisse-t-il ainsi ? (HAERDA70) AERIE : Oui, j'ai lu la pièce... mais, Haer'dalis, je ne me sens toujours pas capable de jouer le personnage de Tersis. (AERIE77) HAER'DALIS : Je t'affirme que tu le peux, chère Aerie. Qu'est-ce qui te fait dire que tu n'y arriveras pas ? AERIE : Eh bien... la scène où la déesse affronte le seigneur Jhovan, le maître des dieux. Elle l'admoneste plutôt... vertement... HAER'DALIS : Oui ? Et.... ? AERIE : (gloussement) Oh, Haer'dalis... je ne pourrai jamais faire ça ! Les mots sonneraient trop timidement dans ma bouche. Je n'ai pas une telle voix... HAER'DALIS : La voix est en toi, douce colombe. Tu n'as pas à la chercher ailleurs. Viens...Joue ce passage pour moi. AERIE : (soupir) Je... je vais essayer. "A... attendez, mon Seigneur... je ne serai p... pas jugée..." Non, non ce n'est pas la peine. HAER'DALIS : Alors tu n'es qu'une souris, chère Aerie, une petite souris qui se terre dans son trou en se contentant de son petit morceau de fromage moisi. Si c'est là ta seule aspiration... AERIE : Haer'dalis ! C'est cruel de dire cela ! HAER'DALIS : Joue-moi ce passage, alors, je sais que tu le peux. AERIE : Bien. "A-attendez, mon Seigneur... Je ne... ne serai pas... pas... --" HAER'DALIS : Que sont donc ces petits couinements ? Est-ce une souris que le barde écoute ? Tu peux faire mieux que ça, ma colombe... AERIE : "A-attendez, mon Seigneur ! Je ne... ne serai pas... pas... j... jugée --" HAER'DALIS : Que dis-tu ? Tu as parlé ? J'ai un peu de mal à t'entendre... AERIE : Alors, cessez de m'interrompre ! HAER'DALIS : Alors parle, femme ! Je suis le souverain des Dieux ! As-tu quelque chose à me dire ? AERIE : "Attendez, mon Seigneur ! Je ne serai pas jugée par le plus bas de mes frères, non plus que par mon roi ! Je refuse de garder le silence ! Je suis Tersis ! Et je SERAI entendue !" HAER'DALIS : Bravo, ma colombe ! Ah quelle merveille d'entendre ton talent s'exprimer ainsi, jaillissant comme une fontaine de ton apparence délicieuse ! Bravo ! Bravo ! AERIE : Je... j'ai réussi, n'est-ce pas ? M... merci, Haer'dalis ! C'est... c'est une impression formidable ! |
LT=9 HAER'DALIS : Ah ! Que se passe-t-il, Aerie chérie ? Tu crois que je ne te regarde pas, mais je sais pourtant discerner ton désir de soumettre le barde à la question. N'hésite pas, colombette, ton pigeon est tout ouïe... (HAERDA71) AERIE : Eh bien... je me demandais... les scènes que je vous ai lues l'autre jour. Est-ce que... cela vous a plu ? Dites-moi... (AERIE78) HAER'DALIS : La vérité est mon seul mantra, chère Aerie. Et je t'assure qu'il n'y a pas un homme qui ne se pâme à ta seule vue, et que ton talent rendrait jalouse la plupart des actrices que j'ai connues. AERIE : Vous... vous ne pensez pas ce que vous dites ? Je ne suis pas si bonne... HAER'DALIS : Tes talents doivent être modelés, bien entendu, mais ils sont bien là à l'état brut, ma colombe... Ta mère avait raison d'entretenir les plus grands espoirs de scène pour toi. AERIE : Ha... dans ce cas, c'est dommage que nous n'ayons nulle part où jouer notre pièce. HAER'DALIS : Mais c'est le cas, ma colombe ! Et ça l'a toujours été ! Nous pourrions déclamer nos vers dans la plus petite ruelle, et étonner les passants et les remplir d'envie ! Dans le désert, nous pourrions attirer une foule d'effrayantes créatures et les apprivoiser pour nos spectacles ! Griffes et crocs s'entrechoqueraient en guise d'applaudissements pour louer ton immense talent, colombette ! La rumeur se répandrait comme une traînée de poudre...et nous serions demandés à travers tout Amn ! Le peuple s'alignerait derrière les nobles, et acclamerait ton nom et le mien ! Nous serions les idoles de rois et reines, ma colombe...peux-tu imaginer ça ? AERIE : Ha, ha, ha ! Vous êtes fou, Haer'dalis ! HAER'DALIS : Est-ce un gazouillement amusé qui vient de perler de tes belles lèvres, ma jolie ? J'ai tant de plaisir à t'entendre rire ! AERIE : Et ça fait du bien de rire un peu. Merci, mon pitre de barde. |
LT=11 HAER'DALIS : "Tu es venue à moi, ma déesse ! Moi qui ai tant prié pour que l'amour ne soit point repoussé, et voilà qu'enfin ma reine sublime apparaît devant mes yeux éblouis !" (HAERDA72) AERIE : "Oui... Tersis est venue à vous, Maître. Votre désir a su m'atteindre, par delà le néant, et contre toute attente, me voici". (AERIE79) HAER'DALIS : "Alors laisse-moi faire ton éloge tant que je le peux encore, ma reine, et de dire combien j'aime la chaleur de ta chevelure et la douceur de ta peau...Ah, que ne puis-je effleurer de la main cette joue tendre et pâle !" AERIE : Euh... Haer'dalis...? HAER'DALIS : " Ton extraordinaire beauté s'est emparée de mon coeur et je n'aspire qu'à bercer dans mes bras cette immense innocence pour le reste de l'éternité ". AERIE : Haer'dalis, votre réplique... cette réplique n'est pas dans le texte. HAER'DALIS : Oublie la pièce, ma colombe éplorée...c'est mon coeur qui te parle. Les mots me viennent spontanément aux lèvres, mon âme est prisonnière de tes mains innocentes. Je suis tien, Aerie chérie. Ne peux-tu le comprendre ? Tu fleuris devant moi, exhalant la beauté, et je suis enchanté par le plus doux des ravissements, à la fois balayé par ce doux sentiment et prisonnier de la toile qui m'y retient prisonnier ! AERIE : Je... je vous remercie, Haer'dalis... mais... HAER'DALIS : Ne sens-tu pas une étincelle qui illumine ton coeur, douce colombe ? Ne s'accélère-t-il pas comme le mien quand nous nous retrouvons ensemble ? Je t'en supplie, ne brise pas l'infime espoir qui m'anime ! AERIE : A... assez... je vous en prie. Je... je suis très flattée... mais... mais je ne m'attendais pas à ça. De grâce... laissez-moi seule un moment... |
LT=13 Ce dialogue n'apparaît que si vous avez une romance en cours (non fichue et pas encore " conclue ") avec Aérie, en même temps qu'Haer'Dalis lui fait la cour. (Voir plus haut.) HAER'DALIS : Aerie... mon hirondelle gracile... je t'ai donné le temps de considérer mes paroles, et mon âme torturée brûle d'être enfin libérée. Ne sens-tu pas un peu d'amour dans ton coeur d'oiseau pour le barde solitaire ? (HAERDA73) AERIE : Haer'dalis... tout ceci... tout ceci est si soudain... (AERIE80) HAER'DALIS : Ce n'est pas un coup de foudre, mon amour, mais plutôt une...révélation qui m'a frappé avec la violence d'une grande peine. Dis-moi que tu ressens le même sentiment, belle colombe, et je t'appartiens à jamais, mon coeur offert en sacrifice de ta beauté. Ou répond-moi que tu ne ressens rien, et que je sois maudit...mais dis la vérité, je t'en conjure ! AERIE : Je... je ne nie pas que je vous tiens en haute estime, Haer'dalis. Vous vous êtes montré des plus prévenants. C'est... c'est juste que... HAER'DALIS : Mais comment peut-il y avoir une limite à l'amour, chère Aerie ? Mais peut-être y a-t-il un autre homme dont le nom ou la vue fait se serrer ton coeur ? AERIE : Je... je n'en sais rien. Je ne sais vraiment pas... HAER'DALIS : Alors je te presse de plonger au coeur de ta vérité, ma colombe. Je n'ai aucun doute sur la mienne et sur mes sentiments, et je souffre de ne savoir si tu seras mienne... |
LT=15 ****CHOIX
2. Le choix lui appartient, Haer'dalis,...
3. (soupir) Comme tu le souhaites, Haer'dalis. Elle est à toi, si telle est ta volonté... et si c'est la sienne... ****EXULTE ****EXULTE ****CONSEQUENCES |
LT=17 HAER'DALIS : Ma colombe rêvée... l'heure est
venue pour toi de choisir entre nous. Je t'en prie, je t'en conjure,
prononce-toi, mon coeur douloureux ne souffre plus d'attendre
! (HAERDA75)
2. Pourquoi pas...Un petit duel... ****DUEL
****DUEL AERIE : Non ! Non, tout cela n'est que folie ! Je ne vous
laisserai pas vous quereller pour moi, je ne le permettrai pas
!
2. Ecartez-vous, Aerie... le barde veut un duel et il va l'obtenir.
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LT=19 HAER'DALIS : Aerie...le barde éploré ne peut
supporter plus longtemps l'emprise de tes pensées sur
son coeur fatigué. Il... il me faut savoir maintenant
ce que tu ressens ! (HAERDA76) |
LT=21 HAER'DALIS : Ton visage reflète de sombres pensées et de l'inquiétude, mon amour. Puis-je m'enquérir du pourquoi de cette ombre dans tes grands jolis yeux ? (HAERDA77) AERIE : Ce n'est rien, Haer'dalis. J'étais... j'étais perdue dans mes pensées. (AERIE84) HAER'DALIS : Dis-moi, quoi qu'il en soit, ma colombe. Le plus petit mot tombé de tes lèvres sublimes est le plus doux des poèmes pour le barde éploré. Et je ne souhaite pas voir la colère défigurer tes traits. AERIE : Eh bien... je me demandais juste, Haer'dalis... comment nous voyez-vous dans l'avenir ? Vous avez parlé de pièces et de rôles.... étiez-vous sérieux ? HAER'DALIS : Ah... L'avenir. Je vois. AERIE : Votre amour m'apporte de nouveaux espoirs, mon barde... Je veux voir ce que la vie a à m'offrir, qu'importe que mes ailes me manquent. Je... je veux voyager, découvrir ce monde. Serez... serez-vous à mes côtés ? HAER'DALIS : Le temps a aussi son mot à dire et à maudire dans cette histoire, ma colombe. Et le destin se joue du moineau sans que je puisse en prévoir les conséquences. Je n'ai jamais prêté grande attention à ce qui pouvait bien arriver dans l'avenir. Seul le Présent m'intéresse, à vrai dire. Le reste est une bien inutile source d'inquiétude. AERIE : Vivre l'instant présent ? Je... je l'ai toujours fait, Haer'dalis. Je veux survivre pour l'avenir, maintenant... pas vous ? HAER'DALIS : Je ne pourrais pas, même si j'en avais l'intention, ma colombe. Ecoute plutôt ces paroles... Quand l'Homme fut fait ainsi qu'il était écrit Il se retrouva avec des yeux devant la tête. Et le premier d'entre eux fut aussitôt effrayé, Apercevant, devant ses yeux terrifiés, L'avenir et avec lui, le spectre de la mort. AERIE : Hum. A chaque occasion sa comédie, Haer'dalis ? HAER'DALIS : Oui, ma colombe. Et je dispose aussi d'un sens de la répartie et de suffisamment d'esprit pour faire fleurir quelques sourires sur ton charmant minois. AERIE : Ha, ha ! Très bien, mon barde, je sourirai pour vous. Aujourd'hui, au moins. HAER'DALIS : Je ne réclame rien de plus, ma colombe. |
LT=23 HAER'DALIS : Ah, colombe de mon coeur, je vois que tu as fini de lire ma dernière pièce. Pourquoi ne jouerais-tu pas une ou deux scènes, belle sirène ? (HAERDA78) AERIE : En fait, Haer'dalis... j'ai une question à vous poser. Toutes vos pièces... sont si tragiques et destructrices... si sombres. N'avez-vous donc aucune comédie ? (AERIE85) HAER'DALIS : Ahhh, ma douce Aerie. J'écris mes pièces selon les principes sacrés de la Garde Fatale. Tout s'achève toujours dans la destruction et la tragédie. Celui qui pense différemment est un fou. AERIE : Insensé ? Vous... ne pouvez pas honnêtement penser cela. N'y a-t-il pas de place pour l'espoir dans votre monde ? HAER'DALIS : Même l'espoir s'érode, ma colombe. Tout fout le camp, avec le temps, pardonne-moi l'expression. Mais les choses ont une fin, c'est l'ordre naturel du multivers. Qui suis-je pour discuter cela ? AERIE : Mais... mais on ne peut pas adopter la destruction... il faut la combattre, n'est-ce pas ? HAER'DALIS : Bien au contraire, chacun doit aider le multivers à atteindre son but. Un jour, toute chose cessera d'exister... Il en sera ainsi, c'est écrit. La Garde Fatale se dresse pour oeuvrer à cette quête. AERIE : Mais pourquoi vouloir... pourquoi vouloir bâtir un foyer ou... ou tomber amoureux... si vous pensez de la sorte ? Si tout est voué au déclin, pourquoi souhaiter commencer quoi que ce soit. HAER'DALIS : (soupir) Bien souvent la création est aussi acte d'entropie. La terre n'est-elle pas creusée et extraite pour le métal qu'elle secrète et dont les hommes se servent pour créer et détruire. Et l'amour est un doux mais bref battement de cil dans l'éternité. AERIE : Un bref et...? Non... non ! L'amour doit être durable ! Il réunit l'espoir et la force... êtes-vous en train de me dire que vous souhaitez que ça s'arrête ? HAER'DALIS : Mais bien entendu, ma colombe... Ah... je vois que je t'ai fait de la peine, rassure-toi, le multivers ne s'achèvera pas avant la fin de ma propre vie...ou du moins, j'y compte bien. Et même si je sais pertinemment que notre amour doit s'achever un jour, je ne crois pas que ce sera bientôt. Le destin décidera, mais jusque là je t'aimerai absolument et passionnément. Je sais que mes pensées inspirées par la Garde Fatale peuvent te paraître étranges, douce Aerie. Si tu le souhaites, je n'y ferai plus allusion. AERIE : Non... non, je.... je veux juste m'assurer que vous m'aimerez... et que vous serez là pour moi... c'est tout. HAER'DALIS : Mais je t'aime plus que tout et suis ici pour toi ! L'avenir ? Je ne puis rien en dire ! AERIE : Je... je suppose que je vais devoir m'en contenter. Pour le moment. |
LT=25 La romance d'Aérie et Haer'Dalis est close (ou plutôt " fichue "), ce qui signifie que vous ne la retrouverez pas dans ToB. Et comme celle que vous pouviez avoir commencé avec Aérie est " fichue " également, Aérie ne pourra plus du tout être une candidate à une quelconque romance après tout cela. Par contre, son caractère ayant changé après cette expérience avec HaerDalis, elle ne sera plus du tout la petite oiselle chétive du début. |